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Le muscle de l'âme : LE PSOAS.

Prendre particulièrement soin de ce muscle peut vous changer la vie !

Indispensable entre autre au niveau de la mobilité, de l’amplitude des mouvements et de l’équilibre, il est également considéré comme le muscle de l’âme, libérateur des émotions.





Quel est le rôle du psoas ?

Le psoas-iliaque est composé de deux corps musculaires et relie les cinq vertèbres lombaires en bas du dos jusqu’au fémur, c’est-à-dire l’os de la cuisse. Il appartient au groupe des muscles fléchisseurs de la hanche qui se contractent pour ramener la cuisse et le torse l’un vers l’autre.


Un muscle essentiel à notre posture

Le psoas a un impact direct sur l’alignement de la posture. En effet, ce muscle relie la zone lombaire (le bas du dos) aux jambes. Or, les heures passées assis au bureau, la conduite, les activités sportives telles que certains exercices de musculation, l’aviron, le cyclisme ont tendance à tendre le psoas.

En conséquence, un psoas court aura tendance à créer des douleurs en bas du dos en tirant les vertèbres lombaires vers l’avant et vers le bas, en direction du fémur. Tandis qu’un psoas trop étiré aura tendance à créer une trop forte rétroversion du bassin, avec le pubis poussé vers l’avant des genoux et les fesses rentrées. La posture n’est alors plus alignée : les ischios-jambiers sont tendus et le sacrum n’est plus légèrement incliné vers l’avant.


Vidéo anatomie et sonorisée en 3D :


Psoas et diaphragme : un impact sur la qualité respiratoire

Le psoas est lié à la qualité de notre respiration. En effet, les insertions du diaphragme sont liées à celles du psoas, notamment au niveau des vertèbres lombaires.

À l’inspiration, le diaphragme s’élargit et descend vers le plancher pelvien ce qui laisse la place aux poumons de se gonfler dans la cage thoracique. Sur l’expiration, il se relâche, et il remonte pour reprendre sa forme initiale. Les mouvements du diaphragme entraînent un mouvement du psoas et inversement. Or, une respiration bloquée entrave le fonctionnement du psoas. Réciproquement, un psoas très contracté peut entraîner un spasme du diaphragme.

Le yoga permet de travailler en complémentarité respiration diaphragmatique et psoas, pour gagner en qualité et en amplitude respiratoire.


Un muscle relié à nos émotions

Le psoas est lié au cerveau reptilien, c’est-à-dire la partie la plus ancienne de notre cerveau qui active les mécanismes de survie. Lorsque nos ancêtres étaient en situation de danger, le psoas se contractait immédiatement pour protéger l’avant du corps et se préparer à la fuite.

Cependant, dans notre mode de vie moderne, nous ne sommes plus confrontés à cette peur ancestrale . Mais le stress s’est infiltré dans le quotidien de nos vies et les conséquences se font sentir dans notre corps, au niveau hormonal, immunitaire et également sur le psoas.

Aussi, amener de la conscience dans le psoas et étirer ce muscle grâce aux postures de yoga permet alors de nous reconnecter à nos émotions les plus profondes et de les libérer. Nombreux sont les pratiquants qui ressentent les blocages se lever au cours de leurs séances de yoga.


Surnommé le muscle de l’âme, le psoas est le reflet de notre état d’esprit de par sa connexion au diaphragme. Il a un lien intime avec notre rythme respiratoire, et donc avec notre état émotionnel, ainsi que le tronc cérébral, mieux connu sous le nom de cerveau reptilien. Aussi, plus vous serez stressé(e), plus votre muscle psoas sera tendu. Plus votre psoas sera souple, plus vous serez serein(e).

Pourtant, ce muscle de la hanche n’a pas toujours été considéré à sa juste valeur. En effet, le psoas a longtemps été relégué au rang de muscle poubelle, ayant tendance, de par son emplacement à récupérer les toxines présentes dans notre système digestif et déversées par les reins.


Malheureusement dans notre société actuelle, notre corps (et donc notre muscle psoas ainsi que les muscles environnants : muscle piriforme du bassin dit muscle pyramidal, carré des lombes...) est maltraité de par de mauvaises positions au quotidien (assis face à un ordinateur ou la télévision, collés à notre écran de téléphone), de mauvais équipements (vêtements ou chaussures trop serrés, sièges pas adaptés…), la répétition de mouvements anti naturels et de trop nombreuses sollicitations, source de stress… A cela s'ajoute le constat que nettoyer son psoas ne fait pas partie, à tort, de nos priorités.

Le psoas a donc naturellement tendance à se réduire et/ou se durcir, voire à devenir douloureux, si l’on en prend pas soin en compensant les “agressions extérieures” qu’il subit. C’est ainsi que diverses gênes et blessures peuvent apparaître : douleurs à l’aine après le sport, tendinite du psoas, douleurs cervicales et/ou lombaires, déchirure du psoas, problèmes digestifs, douleurs sacro-iliaques chroniques, menstruations douloureuses, inflammation du muscle psoas, stress et fatigue peuvent alors s’installer et s’amplifier à cause de cette négligence.


Pour résumer, j'étire mon psoas: je libère mes toxines, mes tensions, mon diaphragme et je renforce mon mental, gagne en confiance et m'épargne les maux de ma sédentarisation.





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